mercredi 9 avril 2014

Le Web 2.0... La sensibiliation avant tout!

Pour ce dernier billet de blogue, nous devions expliquer comment les aides technologiques et le Web 2.0 contribuent à répondre aux besoins et aux caractéristiques des élèves en adaptation scolaire. Personnellement, j’ai décidé de me pencher plus particulièrement sur le Web 2.0.

Tout au long de la session, nous avons exploré des technologies de l’information et de la communication (TIC) et des aides technologiques à exploiter en milieu scolaire. Cependant, je me suis souvent interrogée, à savoir, comment rendre les élèves responsables en ce qui concerne l’utilisation de ces technologies pour que celles-ci aient réellement un impact positif sur leur développement? Personnellement, je ne pouvais terminer mon blogue sans mentionner l’importance de sensibiliser les jeunes à l’utilisation responsable des TIC, et plus particulièrement du Web 2.0. Dans ce dernier blogue, je traiterai donc de l’éducation aux médias.

Le Web 2.0 comprend plusieurs outils comme les blogues et les réseaux sociaux qui permettent à tous les utilisateurs du Web d’être en constante interaction non seulement entre eux, mais également avec les diverses informations. En effet, le Web 2.0 favorise les échanges entre les gens et le partage de renseignements. Dans les écoles, ces avantages permettent des usages pédagogiques très intéressants, puisqu’ils offrent la possibilité aux élèves de réaliser rapidement des apprentissages riches (Coppex-Mudry, s.d.). C’est pour cette raison, entre autres, que les blogues et les réseaux sociaux sont de plus en plus présents dans la vie scolaire des jeunes. Toutefois, il importe d’enseigner aux élèves comment les utiliser adéquatement, et ce, autant en contexte scolaire que pour leur usage personnel, puisque de nos jours, le Web occupe une grande place dans la vie des jeunes qui en font usage de plus en plus tôt dans leur enfance.

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/documentation/PublishingImages/Une138.jpg

L’éducation aux médias se retrouve dans le Programme de formation de l’école québécoise (PFÉQ) en tant que domaine général de formation. Il y est effectivement inscrit que les enseignants ont pour responsabilité d’encourager les élèves à développer un esprit critique par rapport aux éléments médiatiques. Aussi, ils doivent les amener à connaitre et à respecter les droits individuels et collectifs dans leurs messages médiatiques (MELS, 2006).

D’un côté, il importe que les élèves comprennent les différents messages médiatiques qui leur sont présentés. Le rôle de l’enseignant est d’encourager les élèves à développer un esprit critique et à faire preuve de jugement par rapport à ces différents messages (Coppex-Mudry, s.d.). De ce fait, plusieurs «enseignantes et enseignants […] soutiennent que l’éducation aux médias favorise l’exercice du jugement critique chez les élèves», ils «témoignent que l’éducation aux médias contribue à une meilleure exploitation de l’information par les élèves» et ils «affirment qu’elle favorise une communication plus appropriée de leurs opinions» (Coppex-Mudry, s.d.).

D’un autre côté, les enseignants doivent encourager les jeunes à porter une attention particulière aux messages qu’ils publient sur le Web 2.0, que ce soit des textes, des photos ou des vidéos. Il est nécessaire pour eux d’apprendre qu’il y a une limite entre ce qui doit rester personnel et ce qui peut être de l’ordre public. Effectivement, il faut leur faire prendre conscience que la portée de ce qu’ils divulguent sur le Web peut avoir des répercussions considérables sur les autres et sur eux-mêmes, puisque sur le Web 2.0, ces renseignements sont accessibles à tous (MELS, 2014). L’éducation aux médias doit amener les élèves à apprendre à respecter les autres et à se respecter eux-mêmes sur le Web.
http://corist-shs.cnrs.fr/sites/default/files/reseaux-sociaux.jpeg

En adaptation scolaire, les habiletés sociales représentent une lacune pour les élèves. Leurs habiletés sociales sur le Web n’y font pas exception, il est difficile pour eux de distinguer ce qu’ils peuvent écrire de ce qu’ils doivent éviter d’écrire. C’est pour cette raison que l’éducation aux médias leur est nécessaire et que, selon moi, elle vient répondre parfaitement à leur besoin.

Pour terminer, l’utilisation pédagogique du Web 2.0 est intéressante, mais il est d’abord nécessaire de sensibiliser les jeunes et de faire de la prévention auprès d’eux pour qu’ils l’utilisent de façon sécuritaire. Ainsi, cette ressource technologique pourra être utilisée de manière responsable et les élèves pourront en bénéficier pleinement.

Références :
Coppex-Mudry, M.-C. (s.d.). L’éducation aux médias, une source de motivation pour les élèves [Format PDF]. Repéré à http://www.reseau-crem.qc.ca/projet/edumed.pdf

MELS. (2006). Programme de formation de l’école québécoise : Éducation préscolaire, enseignement primaire. Repéré à http://www1.mels.gouv.qc.ca/sections/programmeFormation/pdf/prform2001.pdf

Ministère de l’éducation, du Loisir et du Sport (MELS). (2014). Branché sur le positif : Éducateurs. Repéré à http://www.mels.gouv.qc.ca/branche-sur-le-positif/educateurs/

lundi 24 mars 2014

TBI: au-delà de la techno...La pédago!



Voici la vidéo mentionnée dans mon billet précédent!
Équipe APO. (2011, 1er juillet). TBI : au-delà de la techno… La pédago! [Vidéo en ligne]. Repéré à http://www.youtube.com/watch?v=RgAhlbMc0dU

dimanche 23 mars 2014

Le TNI: Quel est son impact réel en classe?

Pour ce billet, j’ai décidé d’aborder le sujet du tableau numérique interactif (TNI). Pour ma part, j’ai eu la chance, lors de mon dernier stage, d’utiliser cet outil que j’ai beaucoup aimé découvrir. Il m’a permis de créer des activités intéressantes et interactives pour les élèves qui se faisaient toujours une joie de venir à l’avant pour participer et se servir du TNI. J’ai eu l’impression que l’utilisation de cet outil permettait aux élèves d’apprendre tout en s’amusant. Bien que mon expérience fût positive, je me suis questionnée concernant l’impact réel d’un TNI sur la motivation et la réussite scolaire des élèves. J’ai donc effectué une petite recherche sur le sujet.

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En réalisant mes recherches, j’ai constaté qu’il y a plusieurs avantages à avoir un TNI dans sa classe et à l’utiliser. En effet, cet outil technologique est soutien intéressant à l’enseignement et à l’apprentissage (éduSCOL, 2012). Par contre, pour que le TNI ait réellement un impact positif sur les élèves, sa simple présence en classe ne suffit pas. C’est l’utilisation pédagogique qui en est faite qui importe le plus
(Missaoui, 2011).

Selon Bordes (2012), il y a cinq avantages importants à utiliser cet outil technologique.
·     Il permet d’afficher de façon bien visible les informations ou les activités.
·     Il permet d’afficher et d’utiliser une grande quantité des ressources et d’éléments multimédias.
·     Il offre un «accès rapide aux ressources pédagogiques» (Bordes, 2012).
·     Cet outil favorise, pour les élèves, l’interactivité avec les informations enseignées.
·     De ce fait, «l’attention et la concentration» des élèves se voient augmentées (Bordes, 2012).  

Parmi ces avantages cités, un des aspects qui est ressorti davantage lors de mes lectures est l’interactivité que le TNI favorise. Effectivement, son usage permet des enseignements interactifs, puisque les élèves peuvent être directement en interaction avec les contenus enseignés. Ainsi, cela leur offre la chance de pleinement participer et d’être actifs et autonomes dans leur processus d’apprentissage (Bissonnette et al., 2013). Cette possibilité qu’offre le TNI va donc de pair avec le paradigme de l’apprentissage. Cependant, il relève du rôle de l’enseignant de mettre à profit cette interactivité lors de ses situations d’enseignement-apprentissage pour favoriser l’implication des élèves et leur motivation scolaire (Missaoui, 2011). La présence du TNI en classe doit donc servir à varier les pratiques pédagogiques de l’enseignant et à diversifier les activités présentées aux élèves. En effet, «le TBI amène les enseignants à un changement de pratique qui laisserait plus de place à l’élève en l’exploitant de façon plus interactive, en laissant plus de place à la découverte, à l’expérimentation» (Missaoui, 2011).

Les enseignants jouent donc un rôle beaucoup plus important que le TNI en soit (Missaoui, 2011). Cependant, bien que la maitrise des fonctionnalités de cet outil par les enseignants soit nécessaire pour qu’il y ait un impact positif sur les élèves, plusieurs ne savent pas comment mettre à profit le TNI lors de leurs enseignements (Missaoui, 2011). Malheureusement, ils en reçoivent un dans leur classe, mais ils ne bénéficient d'aucune formation pour savoir comment l’utiliser. Ils doivent donc déployer temps et efforts pour l'apprendre par eux-même et se l'approprier (Missaoui, 2011).
http://mediafiches.ac-creteil.fr/IMG/jpg/dispo_tni.jpg
Si, comme moi, vous ne connaissez pas beaucoup d’applications ou de fonctionnalités qu’il est possible d’exploiter avec le TNI, il est possible d’aller consulter le site SMART Exchange. Ce site internet offre une multitude de ressources et de logiciels classés par matières et par niveaux d’étude. N’hésitez pas à aller y jeter un coup d’œil à l’adresse http://exchange.smarttech.com/#tab=1, ça en vaut la peine!

Pour terminer, je partage avec vous la vidéo Youtube TBI : au-delà de la techno… La pédago! Je l’ai trouvée fort intéressante. Elle présente des témoignages d’enseignants et d’élèves qui expliquent comment ils utilisent le TNI et ce qu’ils apprécient de cet outil. Selon moi, cette vidéo présente bien l’apport concret que peut avoir le TNI en milieu scolaire. Cette vidéo apparait dans le billet du haut, car elle n'a pu être insérée dans ce billet.

Références :
Bissonnette, S., Brassard, C., Collin, S., Giroux, P., Kaszap, M., Lefebvre, S., … Sauvé, L. (2013). Recherche : TBI à l’école : quels usages, quels impacts? Repéré à http://tbieducation.ca/p/recherche


ÉduSCOL. (2012). Le tableau numérique interactif : un outil incontournable pour l’enseignement. Repéré à http://eduscol.education.fr/cid58415/tableau-numerique-interactif.html

Missaoui, O.E.K. (2011, 2 juillet). Le TBI est-il vraiment interactif? Thot Cursus. Repéré à http://cursus.edu/article/9904/tbi-est-vraiment-interactif/#.Uy9uDYWoGoB

Vidéo :
Équipe APO. (2011, 1er juillet). TBI : au-delà de la techno… La pédago! [Vidéo en ligne]. Repéré à http://www.youtube.com/watch?v=RgAhlbMc0dU

jeudi 6 mars 2014

2/2 La Sauterelle Tactile

Un autre site internet pertinent que j’ai découvert lors de mes recherche et que je désire partager avec vous est lasauterelletactile.blogspot.ca.

La Sauterelle Tactile est en fait un blogue très intéressant et je suis heureuse de l’avoir découvert. Il présente une liste comportant un très large éventail de sites éducatifs, d’applications et d’activités ludiques. Également, ce site offre une bibliothèque numérique très riche.

Effectivement, ce blogue présente une multitude de sites éducatifs, mais surtout d’applications pour travailler plusieurs matières scolaires, dont le français, les mathématiques, l’histoire, la géographie, l’art et les sciences. De plus, il y a plusieurs choix de sites et d’applications permettant aux élèves de travailler la verbalisation, la catégorisation, la coordination, l’autonomie, la psychomotricité fine ou l’association. Par conséquent, ce site est des plus pertinents pour nous, puisqu’il offre un très vaste choix de sites web et d’applications pour les élèves en adaptation scolaire ayant des besoins particuliers.
 
http://u.jimdo.com/www100/o/sfa61ffcc6e891c0a/img/i530ffe4a10288ea2/1391702414/std/image.png

Je trouve le répertoire de ce blogue très intéressant, car nous pouvons certainement utiliser ces sites éducatifs et ces applications en classe, avec nos élèves, sur le TNI ou sur des tablettes numériques, s’il est possible d’en avoir à la disposition des élèves, bien entendu.

Ce que je trouve plus pertinent encore, c’est que ce site ne fait pas qu’énumérer des applications. Au contraire, pour chacune d’elles, un article est disponible. Nous n’avons qu’à cliquer sur l’application pour que nous soyons directement dirigés vers l’article concerné. Les articles contiennent un lien vers l’application, pour que nous puissions nous la procurer. Aussi, ils nous indiquent le prix et ils nous expliquent en quoi elle consiste, la manière dont elle fonctionne. Pour certaines, les avantages et les limites sont précisés. De cette façon, nous sommes très bien éclairés avant de choisir une application.

http://4.bp.blogspot.com/-vZmu9dgZUdg/UJzrAx9UmrI/AAAAAAAAAN8/jcD8zdzndwg/s1600/sauterelletactile.png
Également, la Sauterelle Tactile propose plusieurs applications de jeux ou d’activités ludiques, en plus de proposer des jeux de société, des livres intéressants en version papier et des livres dans sa bibliothèque numérique. Ce blogue est donc très complet, facile d’utilisation et contient des ressources très pertinentes pour tout intervenant en milieu scolaire ou pour tout parent. Il gagne à être exploré.

Bref, puisque les TIC constituent un soutien à l’apprentissage et à l’enseignement et qu’elles permettent la différenciation pédagogique, il est important d’y avoir recours en classe (Couillard, 2004a, 2004b). Par conséquent, les deux sites internet découverts, soit lasouris-web.org présenté dans mon dernier billet et lasauterelletactile.blogspot.ca, constituent des ressources intéressantes pour les enseignants.

Je vous souhaite une bonne exploration!

Références

Couillard, P. (2004, 10 février). À quoi peut servir Internet en mathématique? MathémaTIC. Repéré à http://recitmst.qc.ca/maths/A-quoi-peut-servir-Internet-en

Couillard, P. (2004, 19 octobre). L’apprentissage des mathématiques : les TIC… une avenue à privilégier! MathémaTIC. Repéré à  http://recitmst.qc.ca/maths/L-apprentissage-des-mathematiques


1/2 La souris web et son répertoire de sites éducatifs

J’admets qu’il est important d’utiliser les TIC en classe pour permettre aux élèves d’apprendre tout en s’amusant. Cependant, je ne connaissais pas vraiment d’applications ou de sites internet pertinents et enrichissants pour les élèves. J’ai donc effectué une petite recherche et j’ai trouvé un site fort intéressant que je veux partager avec vous dans ce billet. Il s’agit de lasouris-web.org.

Je partage ce site internet avec vous, car il présente plusieurs avantages, autant pour les élèves que pour les enseignants et les parents. En effet, en plus d’offrir des activités et des jeux éducatifs auxquels les élèves peuvent jouer directement sur le site, et ce, dans plusieurs matières différentes, la souris web offre un répertoire très riche de sites web éducatifs intéressants à exploiter. Les activités ainsi que les sites éducatifs sont offerts pour tous les niveaux, allant de la maternelle au secondaire. De plus, j’aime beaucoup le fait que ce soit un site internet québécois. De cette façon, les niveaux scolaires et les cycles affichés respectent le système éducatif québécois. Comme les activités et les sites proposés sont classés en fonction du niveau scolaire des élèves, il est donc très simple et facile de trouver une activité éducative qui leur convient.
http://www.lasouris-web.org/index.html

Je trouve le répertoire de sites web éducatifs très bien conçu et très utile. Pour en avoir exploré quelques-uns, plusieurs sites proposés sont très intéressants. Également, pour chacun d’eux, nous sommes informés concernant le pays d’où le site provient et les types d’activités offerts. De cette façon, si nous voulons utiliser un autre site internet qui offre des activités correspondant aux niveaux scolaires du système éducatif québécois, il est facile d’en repérer un.

 
http://cdn.pearltrees.com/s/pic/th/educatifs-gratuits-prescolaire-17673274

La souris web offre aussi une section réservée aux parents et aux intervenants en milieu scolaire qui est fort intéressante. Dans cette section, il y a des logiciels et des applications qui sont suggérés ainsi que des ressources et du matériel pédagogique à utiliser en classe. Plusieurs de ces ressources peuvent également être utilisées avec le tableau numérique interactif (TNI). Pour les élèves, il y a également une section leur offrant des ouvrages de référence et des sites pour l’aide aux devoirs.

http://www.lasouris-web.org/lasouris/imprimer.html

Bref, ce site web est très riche, entre autres en raison de tous les sites intéressants qu’il propose. Comme les sites éducatifs permettent aux élèves de consolider leurs apprentissages et de progresser à leur rythme, il s’avère enrichissant pour eux et c’est un outil intéressant pour les enseignants et les parents (Couillard, 2004).

Références

Couillard, P. (2004, 19 octobre). L’apprentissage des mathématiques : les TIC… une avenue à privilégier! MathémaTIC. Repéré à  http://recitmst.qc.ca/maths/L-apprentissage-des-mathematiques


dimanche 16 février 2014

Les TIC et les aides techniques (AT)

Pour ce deuxième billet, je me suis basée sur l’article «Repenser la définition des aides techniques en éducation» de la Revue canadienne de l’apprentissage et de la technologie. Cet article m'a intéressée, car il est en lien avec ce que je voulais apprendre au début de la session, soit connaitre les différentes ressources technologiques qui peuvent être mises à la disposition des élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (HDAA), selon leurs caractéristiques, pour soutenir leurs apprentissages.

Ce que j’ai lu ne me permet pas de connaitre concrètement les différentes ressources technologiques disponibles, mais de différencier les différents types de ressources qui existent. En effet, auparavant, j’incluais tous les outils technologiques pouvant être utilisés dans les technologies de l’information et de la communication (TIC). Toutefois, j’ai appris qu’il y a une différence entre celles-ci et les aides techniques (AT). J’ai appris que certaines TIC peuvent servir d’aide technique pour les élèves HDAA, mais que les aides techniques ne sont pas nécessairement des TIC, elles peuvent aussi être des équipements. La différence entre les deux réside dans le fait que les TIC permettent de faciliter et d’améliorer les apprentissages de tous. Les aides techniques, pour leur part, rendre les apprentissages possibles pour les élèves HDAA qui ont certaines limitations et certains besoins spécifiques. Elles permettent donc aux élèves en difficulté de fonctionner et d’avoir accès aux apprentissages (Chalghoumi, 2012). Je suis d’accord avec les auteurs de l'article qui suggèrent que peu importe les outils technologiques utilisés, c’est l’utilisation qui en est faite et c’est le caractère nécessaire ou non qui fait en sorte qu’ils sont considérés soit comme des TIC, soit comme des aides techniques (Chalghoumi, 2012).

Également, ce qui m’a marquée lors de ma lecture, c’est de constater que c’est l’utilité que nous faisons des ressources technologiques qui est vraiment importante et non la simple présence de ces ressources dans la classe. Effectivement, «l’accent est souvent mis sur la technologie alors que ce sont les résultats de l’intervention avec la technologie qui importent avant tout» (Chalghoumi, 2012). Une préoccupation a traversé mon esprit en lien avec cette information. En tant que futurs enseignants, sommes-nous vraiment bien formés pour utiliser adéquatement les ressources technologiques en classe pour que les élèves en bénéficient réellement comme ils le devraient? 

Il est mentionné qu’il est important que la formation en ce qui concerne l’utilisation des TIC ou des aides techniques soit intégrée à la formation professionnelle des enseignants (Chalghoumi, 2012). En effet, je suis de l’avis que si nous voulons vraiment que les élèves tirent profit des TIC et si nous voulons leur offrir les meilleurs aides techniques en lien avec leurs besoins, nous devons nécessairement les connaitre. Cependant, je me demande si notre formation universitaire nous prépare adéquatement, puisque nous n’avons qu’un seul cours de TIC en adaptation scolaire dans notre formation pour nous outiller. À ce sujet, j’ai lu un article qui explique que même si les écoles sont de plus en plus et de mieux en mieux équipées en ce qui concerne la technologie, la formation des enseignants par rapport aux outils technologiques, elle, ne va pas dans le même sens (Dion-Viens, 2006).

Je crois qu’il est primordial que nous soyons bien outillés en ce qui a trait aux TIC et aux aides technologiques, car elles peuvent faire une différence énorme dans le processus d’apprentissage des élèves.  Avoir recours à des aides techniques est une question de justice, d’égalité et d’équité qui dépasse le simple but de motivation scolaire pour certains élèves HDAA. Effectivement, les AT rendent l'acquisition de connaissances et le développement des compétences accessibles, malgré les déficiences ou les troubles présents chez ces élèves (Gagnon-Hamelin, 2011; Mouffe, 2014). Par exemple, si un élève ayant une dyspraxie a énormément de difficulté avec sa calligraphie, il ne sert à rien de s’acharner sur lui pour qu’il écrive des textes. Nous lui permettrons donc d’écrire à l’ordinateur ou même d’avoir recours à certains logiciels, ce qui deviendra une aide technique pour lui. Encore faut-il connaitre les logiciels disponibles.

Pour ce qui est des aides techniques, j’ai trouvé un site qui en offre une liste. C'est le site de l’Institut universitaire de réadaptation (IRDPQ) http://www.irdpq.qc.ca/nos-services/aides-techniques-et-equipement .
http://www.irdpq.qc.ca/sites/default/files/images/EntetePage/aidestechniques2.png

En ce qui concerne les TIC en adaptation scolaire, il y a, bien entendu, le site http://www.recitadaptscol.qc.ca/  dont nous entendons souvent parler, qui offre une multitude d’explications et de situations d’enseignement-apprentissage en lien avec les différents troubles ou déficiences.

http://recit.qc.ca/opengraph/recit_logo.jpg





Il ne reste donc qu’à explorer ces différents sites pour connaitre ce que nous pouvons utiliser en classe.

Références :
Chalghoumi, H. (2012). Repenser la définition des aides techniques en éducation. Canadian Journal of Learning and Technology (CJLT) / La Revue canadienne de l’apprentissage et de la technologie (RCAT), 38 (3), 1-16. Repéré à https://studium.umontreal.ca/pluginfile.php/1155444/mod_resource/content/1/Chalghoumi%2C%20H.%20-%20Repenser%20la%20d%C3%A9finition%20des%20aides%20techniques%20en%20%C3%A9ducation.pdf

Dion-Viens, D. (2006, 21 août). Internet en classe : encore du chemin à faire. Le Soleil. Repéré à http://techno.lapresse.ca/nouvelles/internet/200608/21/01-13966-internet-en-classe-encore-du-chemin-a-faire.php

Gagnon-Hamelin, M.-P. (2011). TIC et troubles d’apprentissages : les besoins des élèves d’abord! Repéré à http://www.infobourg.com/2011/11/25/tic-troubles-d%E2%80%99apprentissage/

Mouffe, M. (2014). ETA3550 – Notes du cours 2 [Présentation PowerPoint]. Repéré dans l’environnement StudiUM : https://studium.umontreal.ca/

dimanche 2 février 2014

La pertinence des cartes conceptuelles

Cette semaine, j’ai décidé d’orienter ma réflexion sur les cartes conceptuelles en milieu scolaire. Je trouvais intéressant de présenter un site ou un logiciel permettant d’exploiter cet outil des TIC avec les élèves. Cependant, avant tout, je trouvais pertinent de me questionner sur l’importance de l’utilisation des cartes conceptuelles en classe.


Les cartes conceptuelles peuvent être utilisées à plusieurs fins, soit pour étudier avant un examen, pour faire une recherche ou pour structurer exposé oral. Celles-ci sont des outils qui servent «à ordonner, à faire ressortir les liens logiques entre des concepts» (Cohen-Bacrie, 2011). En faisant une recherche sur internet, j’ai trouvé des documents intéressants qui m’ont permis de découvrir qu’il y a plusieurs avantages à exploiter les cartes conceptuelles. Tout d’abord, elles permettent de regrouper, de structurer et d’organiser les informations importantes que les élèves doivent retenir. Une fois que la carte conceptuelle d’un sujet est faite, il est alors beaucoup plus facile de comprendre et de mémoriser les connaissances présentées (Cohen-Bacrie, 2011). En effet, comme les idées principales et les informations d’un sujet y sont exposées de façon claire et explicite, il y a moins de connaissances à mémoriser que dans un texte, par exemple. Aussi, grâce à la carte conceptuelle, il est facile de se faire une représentation mentale des informations importantes. C’est pour cette raison que cet outil rejoint les jeunes qui sont de type visuel (Jacques, Poitras, Roy & Gagné, 2009). Il est possible, en tant qu’enseignant, de fournir des cartes conceptuelles aux élèves pour les aider dans leur processus d’apprentissage, mais il est aussi très pertinent d’amener les élèves à créer leur propre carte. Cela leur permet d’exploiter des stratégies d’apprentissage, d’apprendre par eux-mêmes et d'autoréguler leurs apprentissages.



Effectivement, les cartes conceptuelles font en sorte que les apprentissages des élèves sont plus significatifs. Lorsqu’ils réalisent des cartes conceptuelles, ils deviennent des apprenants actifs qui construisent leurs apprentissages. En effet, l’utilisation de cet outil amène les élèves à faire des liens entre les différentes connaissances, ce qui donne une signification à ce qu’ils apprennent. C’est donc une stratégie bénéfique pour les jeunes, car elle favorise leur engagement dans leur processus d’apprentissage (Cohen-Bacrie, 2011; Novak & Canas, 2008). L’utilisation des cartes conceptuelles va donc de pair avec le paradigme de l’apprentissage qui «vise à transformer l’information et les savoirs en connaissances viables et transférables» (Durand & Chouinard, 2012).


De plus, les cartes conceptuelles que les élèves ont réalisées permettent à l’enseignant de vérifier ce qu’ils ont compris par rapport à un sujet. Celui-ci peut donc ajuster son enseignement et le soutien qu’il offre aux élèves en conséquence.


Plusieurs sites ou logiciels sont proposés pour réaliser des cartes conceptuelles. Lors de ma recherche, plusieurs sont ressortis. Cependant, lors de mon stage d’enseignement I, ma superviseure de stage nous en a présenté un qui s’est avéré très pertinent et simple d’utilisation avec les élèves, même s’il n’est qu’en anglais. Celui-ci est le site popplet.com. Je l’ai utilisé avec des élèves ayant une déficience langagière et j’ai pu observer tous les avantages que j’ai mentionnés plus haut. Les élèves de ma classe de stage devaient faire une recherche sur un dinosaure et ils devaient présenter leur recherche aux autres élèves des classes de dysphasie lors d’une exposition. C’était beaucoup plus facile pour eux de classer les informations importantes de leur recherche grâce à leur «carte popplet». Il était également plus facile de mémoriser ce qu’ils devaient dire lors de l’exposition et de structurer leur discours, ce qui est habituellement difficile pour ces élèves. J’ai beaucoup aimé utiliser cet outil. Il est simple d’utilisation, vous n’avez qu’à vous créer un compte et les élèves peuvent chacun avoir leur carte conceptuelle, à leur nom, sur ce compte. Cependant, il faut bien faire attention, car il ne peut y avoir que quatre élèves maximum à la fois sur un compte. Par conséquent, il est nécessaire de se créer plusieurs comptes pour que tous les élèves de la classe puissent aller travailler sur leur carte conceptuelle en même temps.

popplet.com
  Également, ce site est simple, mais si les élèves n’ont jamais créé de carte conceptuelle auparavant, il est préférable de faire du modelage en explicitant la démarche d’utilisation. Il est donc possible de faire une démonstration au TNI, si la classe est équipée de cette ressource, bien entendu. Également, un vidéo expliquant comment utiliser cet outil est disponible sur internet.


 


Bref, je trouve l’usage des cartes conceptuelles en milieu scolaire très intéressant et bénéfique pour l’apprentissage des élèves. Cependant, il faut avoir assez d’ordinateurs à la disposition des élèves dans la classe, ce qui n’est pas toujours le cas dans les classes au primaire.



Références :


Cohen-Bacrie, P. (2011, 3 décembre). Potentiel pédagogique des cartes conceptuelles [Inter@ction : bulletin pédagogique interactif]. Repéré à http://blogue.sdp-cmontmorency.ep.profweb.qc.ca/?p=1112


Durand, M.-J., & Chouinard, R. (2012). L’évaluation des apprentissages : De la planification de la démarche à la communication des résultats. Montréal, Québec : Marcel Didier.


Jacques, E., Poitras, K., Roy, S., & Gagné, C. (2009, 29 avril). Les cartes conceptuelles et la pédagogie : un outil à maitriser [Science au secondaire : Des projets pour motiver les élèves]. Repéré à http://scienceausecondaire.wordpress.com/2009/04/29/les-cartes-conceptuelles-et-la-pedagogie-un-outil-a-maitriser/


Novak, J. D., & Canas, A. J. (2008). Les cartes conceptuelles: Théorie, construction et usages [Format PDF]. Repéré à http://www.scedu.umontreal.ca/profs/racines/3001%20Texte_Les%20cartes%20conceptuelles.pdf  (Traduction en français par Racine, S.)

Vidéo:

Hamel, S. (2014, 13 janvier). Utiliser Popplet en ligne [Vidéo en ligne]. Repéré à
http://www.youtube.com/watch?v=FXjf0glGyHw